El buen vivir en Ecuador: ¿Alternativa al desarrollo o desarrollo alternativo?, numéro 9 de la revue CRISOL, en ligne: http://crisol.parisnanterre.fr/index.php/crisol

Este número temático de Crisol reúne las ponencias que fueron presentadas durante la jornada de estudios internacional titulada «El buen vivir en Ecuador: ¿Alternativa al desarrollo o desarrollo alternativo?», organizada el 7 de diciembre de 2018 por el Centro de estudios ecuatorianos del Centre de Recherches Ibériques et Ibéro-américaines (CRIIA) de la Universidad de Nanterre. Diez años después de la proclamación del buen vivir como principio rector mediante la Constitución ecuatoriana, consideramos oportuno esbozar un primer balance tanto del proceso de conceptualización como de institucionalización. El objetivo de este encuentro fue poner en evidencia la polisemia de la noción del buen vivir y las ambigüedades que ésta conlleva, a través del análisis de sus variaciones y las tentativas de aplicación en el marco de las políticas públicas. Gracias a las reflexiones publicadas a continuación, vemos que el Ecuador permanece hoy en una dinámica desarrollista en la que el buen vivir no se ha convertido todavía en una alternativa real. Si desde un punto de vista teórico se han dado pasos importantes hacia la conceptualización del buen vivir, aún queda mucho por hacer en cuanto a la puesta en marcha de acciones estatales coherentes.
Diana Sarrade Cobos y Emmanuelle Sinardet
Ce numéro thématique de Crisolrassemble les interventions présentées lors de la journée d’études internationale « Le bien vivre en Équateur : alternative au développement ou développement alternatif ? », organisée le 7 décembre 2018 par le Centre d’études équatoriennes du Centre de Recherches Ibériques et Ibéro-américaines (CRIIA) de l’Université de Nanterre. Dix ans après la proclamation du bien vivre comme principe recteur par la Constitution équatorienne, il est aujourd’hui opportun d’esquisser un premier bilan des processus de conceptualisation et d’institutionnalisation. L’objectif de cette rencontre était de mettre en évidence la polysémie de la notion du buen vivir et les ambiguïtés qui en résultent, à la lumière de sa déclinaison et de ses tentatives d’application dans les politiques publiques. Au travers des réflexions publiées ici, il apparait que l’Équateur reste aujourd’hui dans une dynamique développementiste, dans laquelle le bien vivre ne constitue pas encore une réelle alternative. Si d’un point de vue théorique, les avancées sont importantes, un long chemin reste encore à parcourir pour la mise en place d’actions étatiques cohérentes. 
Diana Sarrade Cobos et Emmanuelle Sinardet   
Revue en ligne : http://crisol.parisnanterre.fr/index.php/crisol

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